Cinématypique
avril 4, 2022

Atelier VJing



‘Atelier VJing – 3 Cinés Robespierre à Vitry-sur-Seine’ 

Le mercredi 4 mai à 14h, les 3 Cinés Robespierre à Vitry-sur-Seine propose une séance haute en couleurs avec un atelier de VJing en amont de la projection.

A voir dès 5 ans
Film d’animation de Nick Park (54 min)

LA PETITE HISTOIRE DU VJING

Commençons par se renseigner sur ce que signifie les initiales VJ : l’abréviation du mot Visual Jockey ou Video Jockey. Ce nouveau mouvement est né à la fin du 20ème siècle dans le sillage du mouvement techno. Pour la petite anecdote, Madame Merrill Aldighieri sera la première personne à recevoir le terme de Video Jockey sur sa fiche de paye, après avoir improvisé de la musique sur une installation de projections de diapositives en 16 mm. Pendant de nombreuses années, il ne sera cantonné qu’au monde de l’underground. Il fera surface lorsque la chaîne de musique MTV a qualifié de VJ son présentateur de vidéos clips. Encore très récemment les VJS étaient considéré·e·s comme des technicien·ne·s et non des artistes à part entière.

LE VJING ?

Le VJing désigne la performance visuelle en temps réel. Ainsi lors de cette performance l’artiste créé·e et manipule des images en temps réel en se synchronisant sur la musique. Pour ce faire, il·elle utilise un ordinateur afin de créer des montages virtuels associant animations visuelles et sonores. Cet outil technologique est relié à un projecteur afin de faire profiter le public présent. Entre cinéma, musique, performance, concert et vidéo, le VJing est l’une des pratiques audiovisuelles les plus hybrides. Le successeur du Vjing est le DVjing qui est un DJ manipulant à la fois des contenus audios ET visuels pendant ses prestations. Pour cela il·elle utilise à la fois du matériel audio et du matériel vidéo au lieu d’utiliser uniquement du matériel audio ou vidéo.

L’ATELIER

Lors de cet atelier, les participant·e·s seront amené·e·s à découvrir la pratique du VJing, forme d’art visuel consistant. Puis ils·elles créeront et manipulerons des images en temps réel à l’attention d’un public. Ils·elles auront à leur disposition une banque d’images que l’intervenante Marthe Drucbert aura créé et programmé en amont de l’atelier. Pour celui autour du programme “Toujours là pour toi” ce sera des extraits des différents courts vus précédemment. Pour le second atelier, ce sera des extraits de films de l’histoire du cinéma et de films cultes associés à des extraits du film qui précède l’atelier afin de le mettre en perspective avec les grands classiques du cinéma. Sur une base de musique rythmée, les participant·e·s seront invité·e·s à jouer avec les différents visuels grâce à la manipulation de l’interface physique appelée contrôleur MIDI (sorte de petit clavier). En expérimentant la synchronisation entre musique et image et à tour de rôle, les jeunes vidéo-jockey en herbe feront naître de leurs propres associations un environnement immersif, qu’ils·elles partageront avec le reste des participant·e·s, invité·e·s à prendre part au spectacle. Ce moment d’atelier leur permettra d’avoir un autre regard sur les images du film tout juste visionné et de retrouver celles-ci parmi d’autres images de films présents dans les imaginaires collectifs.

Deux courts métrages d’animation de Nick Park

« Un mauvais pantalon ».
Wallace, un inventeur de génie au flegme tout britannique, a fait de sa maison une extraordinaire machine à confort, dont Gromit, son chien fidèle, profite tout autant que lui. Des difficultés financières l’obligent à accepter un locataire, un pingouin diabolique qui s’empare de l’une de ses inventions.

– « Une grande excursion ».
Wallace et son chien sont enthousiastes à l’idée de partir en week-end. Leur salon est rempli de brochures touristiques. Wallace remarque qu’ils manquent de fromage, mais sait où en trouver : sur la Lune, car cet astre, c’est bien connu, n’est qu’un gigantesque fromage. Wallace entreprend illico la construction d’un engin spatial…